L’Impact R.T.
Le projet l’Impact R.T. a été réalisé grâce au soutien financier de l’équipe scientifique et du Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire dans le cadre du Projet d’évaluation des pratiques (PEP).
Les impacts de la Thérapie de la réalité et de la Théorie du choix dans quatre foyers de groupe du Centre jeunesse de Québec-Institut universitaire qui utilisent cette approche depuis cinq ans, Sylvie Bilodeau, éducatrice au foyer de groupe Du Parc et les équipes des foyers de groupe Du Parc, Pie XI, Pelican et St-Louis.
Septembre 2008, 117 p.
« À la lumière de cette recherche, nous sommes maintenant davantage en mesure de comprendre pourquoi l’utilisation de l’approche de la Thérapie de la réalité fonctionne si bien dans des équipes qui l’adoptent et l’utilisent régulièrement. Elle est gage de succès, entre autres à cause des résultats suivants :
– Le climat organisationnel dans les équipes est plus satisfaisant, les gens adhèrent et utilisent l’approche. Ils sont fiers du travail accompli.
– Il y a moins de contentions à faire pour les intervenants et à subir pour les enfants.
– L’ambiance est plus agréable pour tous et l’encadrement beaucoup moins cœrcitif.
– L’approche, qui prône un encadrement bienveillant et de préserver l’estime de soi en tout temps, contribue à augmenter le bien-être des enfants en souffrance qui doivent être hébergés dans nos services.
Ainsi, les attitudes dures et les « jeux de pouvoir » qui pouvaient être utilisés autrefois cèdent la place à l’enseignement, l’accompagnement et les apprentissages. Les parents et les enfants témoignent qu’ils ont de meilleures relations avec les autres et sont engagés plus positivement suite à leur passage dans nos services. Les besoins des jeunes et de leurs parents concordent avec les services que nous leur offrons et ils apprécient notre façon d’intervenir et les résultats obtenus. L’approche fait appel à l’intelligence, à l’autocontrôle, aux habiletés de l’intervenant et à son expertise. Du simple exécutant qui utilise « son gros bon sens », l’intervenant devient un clinicien en contrôle de ses processus. De jeune en difficulté, l’enfant devient un jeune avec des capacités.
Cette recherche aura donc permis de témoigner de façon concrète des résultats obtenus avec l’utilisation de l’approche de la Thérapie de la réalité et de la Théorie du choix. Elle a également servi à articuler davantage notre pratique en nous incitant à mieux la décrire et à se rapprocher du monde de la recherche. Si cette recherche peut maintenant servir à démontrer à nos collègues et collaborateurs, la pertinence d’utiliser la Thérapie de la réalité dans l’ensemble de nos services, il semble qu’elle se révélera être un des meilleurs investissements fait pour les enfants présents et à venir qui passeront par nos foyers. » (Conclusion, p.39)